La nuit
Ce monde onirique remplit d’ombres, de silhouettes, de lueurs
Ce monde fantasque, fantasmé et rempli de fantasmagories
Cet univers sombre, opaque, transparent, lumineux
Cet univers mystérieux, infini, insondable
Rempli d’êtres en quête
En quête de sens, de vie, de liberté, de poésie, de déchirures, de rencontres, de peurs et d’envies
Cette lumière unique qui s’assombrit puis s’éclaire
Des ténèbres au crépuscule
Qui ne dure qu’une fraction de seconde ou une éternité
Ce monde qui aspire autant qu’il inspire
Ce monde de fêtes, d’électricité, d’amour, de sexes, d’espoir et de chute
Ce monde aussi sombre que magnifique vu par Karel Chladek au gré de ses errances dans les night clubs de Montréal est un pur joyaux de l’être humain à l’état brut, dans sa liberté la plus pure, sans artifices ni faux-semblants. On y ressent l’amour, le désir, la joie, la transcendance de la jeunesse qui jusqu’au bout de la nuit oublit, s’oublie et vit…
C’est cinématographique, sensuel, intime sans jamais devenir grossier, vulgaire ou intrusif.
C’est beau, ça donne envie de se mouvoir à nouveau dans l’univers de la nuit, de la fête, de l’oubli, de l’instant et de l’amour….
I went into a nightclub with no other intent than finding love, just not my own.
Slowly, as you watch day turn to night, you start to understand that it is the most intimate kind of love that grows in the dark.